lundi 7 octobre 2013

Diagnostique et engueulade !

Comme annoncé hier, je me suis enfin décidé - mais je n'avais plus le choix - à consulté mon médecin.
J'avais posé un congé ce lundi en prévision de mon après marathon et c'est donc ce matin que j'ai eu la visite de ma doctoresse. Quelques mots d'explication sur mon état. Mes 9 bonnes semaines de préparation, le refroidissement lors de la 10ème, mes 3 ou 4 dernières nuits épouvantables, mes crises de toux, mon auto-médication, mon entêtement à m'aligner sur le marathon et mon abandon en raison de difficultés respiratoires.
L'examen médical commence. Prise de température, pouls, tension. Un regard sur la gorge... Wouaouh ça c'est de l'infection... Mon toubib est assez directe et drôle mais je sens son timbre de voix assez grave, fâché. Puis viens le moment du stéthoscope, étrangement long... Du moins plus que d'habitude (notre dernière rencontre doit remonter à 6 mois).

"Comment avez-vous pu faire 18km ??" Me demande-t-elle semblant à la fois étonnée et énervée. Bizarrement, je suis flatté par la question mais déchante vite en croisant son regard. Elle me sort un charabia médical peu compréhensible pour finir par me dire : " bref, votre système respiratoire est complètement encombré et infecté. Vous n'êtes pas médecin ! Vous avez voulu vous soigner vous même et voilà le résultat !". Fâchée, elle rajoute : "Je sais que vous aimez courir mais là, votre attitude est limite irresponsable !"
Gêné, je n'en mène pas large et doit ressembler à un gamin pris la main dans le sac.
Elle range son matériel et m'explique la suite des événements. Pour commencer, une semaine assigné à résidence, bien au chaud. Super, je vais devenir fou ! Même pas autorisé à la promenade de mon fidèle Idefix ! Ensuite : sirop, antibiotiques et aérosol.
La leçon que je vais tenter de retirer de cette situation est qu'à l'obstination, la sagesse est bien meilleure conseillère. Ma fierté à vouloir aller au bout de mon objectif aurait pu être bien plus préjudiciable. Il faut savoir écouter son corps et le respecter. Il y a bien assez de courses pour en laisser tomber une de temps en temps.
Bon... Beh reste à me soigner une bonne semaine pour repartir du bon pied !

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