dimanche 28 juin 2015

Une bonne alternative.

 

Faute de mieux, c'est sur la marche nordique que je me replie pour arpenter les kilomètres à l'heure actuelle. En effet, comme signalé précédemment ma douleur à la cheville gauche s'amenuise mais m'empêche toujours de courir correctement. Sur le plat et dans les côtes, c'est supportable à la course mais dans les descentes, ça reste vraiment délicat.

Beaucoup me disent d'arrêter totalement toutes activités le temps qu'il faut pour me retaper complètement mais je suis têtu et l'appel des bornes est trop fort. J'ai consulté la médecine, mais je n'y trouve pas de solution. En outre, je constate que poursuivre mes entraînements en marche nordique ou en vélo n'aggrave pas la situation. C'est comme si je m'habitais !

Ainsi, ce week-end j'ai pu effectuer 30km. Dix hier samedi sur un parcours bien accidenté aux alentours de la maison et 20 bons kilomètres ce dimanche sur le parcours Adeps de Comblain Fairon. Très beau tracé mais je peux vous assurer que j'ai pu m'employer sur les quelques grosses bosses proposées par l'organisateur. La météo agréable et de jolis paysages ont rendu cette promenade très attrayante. Le tout tenu à mon fameux 6km/h. Sans courir, c'est prometteur quand tout rentrera dans l'ordre au niveau santé.

Je vais continuer ainsi en tentant bientôt un petite sortie sur le plat en courant bien calmement.

Le point positif, c'est bizarrement que j'ai le moral. Je ne m'affole pas et laisse faire le temps. Dans un "tel état", avancer comme je le fais à mon allure minimale cible suffit à mon Plaisir. Mon prochain gros objectif n'est finalement qu'à la mi-octobre, pas de quoi paniquer maintenant !

 

 

 

 

 

 

dimanche 21 juin 2015

La Corrida de Wanzoul 2015 : la vidéo.


Alors que l'état de ma cheville gauche s'améliore tout doucement, j'ai profité de ce week-end pour aller filmer les nombreux engagés sur la très conviviale Corrida de Wanzoul.
On voit que les coureurs prennent beaucoup de Plaisir sur cette épreuve très bien organisée dans un esprit simple. Le joli cadre de cette corrida n'est certainement pas étranger à cet engouement et cet enthousiasme collectif. 
Comme écrit plus haut, ma douleur semble s'atténuer. Cette semaine, j'ai essentiellement pratiqué le VTT et, ce dimanche, j'ai encore effectué une marche Adeps en compagnie de ma tante et de mon oncle. Au final, on bouclera les 20km de Villers-aux-Tours (bien belle région !) en 3h et je ressentirai moins de mal que lors de mes précédentes sorties. Même si c'est loin d'être top, ça va mieux ! Je vais donc continuer comme cela en prenant mon temps pour rentrer en pleine possession de mes moyens tout en travaillant mon endurance. Sur ce point, je suis bien. En marche rapide (6 à 7km/h), je peux facilement tenir 5 à 6h sur des terrains variés et des dénivelés assez relevés. Ça me met en confiance et lorsque je pourrai courir, cela devrait me permettre de réaliser en moins de 10h mon second gros objectif annuel (l'ultra tour de Liège, 67km, le 18 octobre). On verra bien ! 

dimanche 14 juin 2015

Escapade ostendaise.

 

Comme une envie irrésistible de courir sur la plage au petit matin. Voilà ce qui m'a décidé à prendre le train en cette fin de semaine, direction Ostende. La mer à moins de trois heures, ce n'est pas si loin ! Alors pourquoi s'en priver !?

Je ne m'inquiète pas de ma situation, mais je remarque que je me complaît de plus en plus dans une forme de solitude. Cela se marque sur ma manière d'aborder la course à pied. Les chronos, les plans d'entraînement, les classements cèdent la place à la découverte, la lenteur et le ressenti. Surtout, je ne suis pas tenu par des heures de départ, des délais d'arrivée, etc...

Le temps dont je dispose aujourd'hui et surtout la peur de m'emmerder me poussent de plus en plus régulièrement aux escapades sportives. Au Plaisir de (re)découvrir de merveilleux endroits, vient s'ajouter celui de la méditation nécessaire à mon équilibre. Je raffole de ces instants durant lesquels mon esprit s'échappe alors que je cours, de ces moments de communion avec la nature. Je ne pense à rien, je suis vraiment seul au monde, libre.

Ostende est une de mes trois destinations préférées avec Marseille et Minorque pour ces temps de réflexion. Comme j'en ressentais le besoin, c'est donc assez naturellement que j'ai décidé de m'y rendre.

 

Après une demi journée de vendredi consacrée à la promenade, au bronzage sur la plage, à la dégustation d'un succulent coucous chez Véronique et Éric, et enfin à une soirée pendant laquelle j'ai supporté en vain nos Diables Rouges... L'heure était à une longue sortie très matinale (6h00 !!) sur le sable entre Ostende et Middelkerke.

Autant le dire tout de suite, ma cheville gauche ne fonctionne toujours pas mieux et donc, physiquement les sensations ont été très moyennes ! Faudra quand même que ce mal disparaisse et me foute la paix !

Dans ces conditions, l'idée était de courir deux heures à mon allure "rando-trail", à savoir le 6km/h. A ce tempo, je peux contrôler et la "douleur" est supportable. Finalement, je ferai 15km en 1h55', ce qui me place bien au-dessus de mes espérances. Vu les circonstances, je me montre satisfait.

 

Pour le reste : un Plaisir total, absolu ! S'élancer à 6h du mat' et se retrouver seul sur le sable (on dirait du Roch Voisine 😊), ce sont des sentiments compliqués à décrire. Au menu de ma balade, outre le littorale à perte de vue, j'ai eu droit à un bon gros souffle de face sur la première moitié, un ciel gris bien bas entrecoupé ça et là par quelques pointes de soleil qui venaient adoucir une température parfois un peu fraîche. Le bruit des vagues tumultueuses était mon principal fond sonore perturbé très épisodiquement par le cri d'une mouette.

Comme prévu, il ne m'a pas fallu longtemps pour que mon cerveau déconnecte (pas bien difficile diront certaines mauvaises langues !) et que j'atteigne ces périodes que j'appelle "runnitude planante".... Dans ces moments là, je ne sens plus rien, je ne pense à rien,... qu'à profiter de l'instant... Je suis bien, avec la nature et avec moi... J'adore cet état émotionnel. Ça me requinque, me rééquilibre et souvent me fait voir les choses autrement.

Vraiment, je m'éloigne des épreuves organisées courtes ou grandes pour privilégier ces sorties longues en "off", en solitaires ou en très petit comité... J'y trouve ce que je cherche même si j'ai du mal à le définir... Peut-être le Plaisir tout simplement !?

Mais que mes fidèles lecteurs se rassurent, on me verra encore sur les joggings locaux... Non pas pour courir mais pour filmer en VTT mes petits camarades en plein effort... Ça reste également un de mes grands Plaisir !

 

samedi 6 juin 2015

Huy Night Run 2015, la vidéo.

Alors que je lutte toujours contre cette cheville gauche douloureuse, ce vendredi soir j'ai suivi le Huy Night Run, caméra au poing, juché sur mon VTT grinçant du pédalier.
La toute grande foule pour cette épreuve organisée dans la cité mosane ! Pour les trois distances proposées, j'ai entendu le chiffre de 2000 participants. Très beau succès.
C'est la course des 10km qui a retenu mon attention.  
Par une température avoisinant encore les 30° à 20h et sous la menace de l'orage qui aura la belle idée de n'éclater qu'après la fin de la course, le long peloton multicolore s'est allongé dans la chaleur et la bonne humeur. Comme à chaque fois, j'ai pu saluer beaucoup de monde sur l'épreuve. 

Si pour l'instant courir me manque (j'effectuerai un test dans une bonne semaine), participer à des organisations "rapides" comme celles de Huy ne crée pas un vide dans la pratique de mon sport. Non, c'est bien l'endurance et les longues sorties qui constituent mon Plaisir de gambader actuellement. Le vélo et la marche rapide (je peux y tenir mon fameux 6km/h) ne me posent pas trop de soucis, donc je me rabats sur ces pratiques pour maintenir la belle résistance aux kilomètres que je m'étais constituée lors de ma participation au Trail de Minorque. Faut juste que je reste patient. J'ai bien consulté un médecin, mais le mal qui m'handicape depuis le début de cette année ne semble pas vouloir me laisser tranquille. Avec moi, c'est souvent comme ça : la blessure sent va comme elle est venue... Faudra juste encore être un peu patient.